Posté par Jimmy le 2019-11-21
Le marché des jeux italien a connu un léger ralentissement au mois d’octobre. Les opérateurs ont généré 65,7 millions d’euros. Cela correspond à une baisse de 20 % par rapport au mois de septembre. Il reste malgré tout le deuxième plus gros acteur sur la scène européenne, juste derrière la Grande-Bretagne. Cette position pourrait toutefois être mise en danger par l’annonce d’un nouveau régime de taxation. À partir de 2020, les gains inférieurs à 500 euros seront prélevés jusqu’à 12 %.
Le régulateur du marché des jeux en ligne italien a publié son rapport pour le mois d’octobre. Sur cette période, les opérateurs ont généré un chiffre d’affaires global de 65,7 millions d’euros. Cela correspond à une hausse de 1,2 % par rapport au mois d’octobre de l’exercice précédent. Les chiffres sont cependant à relativiser. Sur l’année 2019, les casinos ont enchainé les hausses sur chaque mois. Pour octobre, cependant, ils ont connu leur première baisse. Ils accusent en effet une chute de 20 % de leurs revenus. Ce brusque ralentissement a suscité deux tendances auprès des opérateurs. Certains y voient un phénomène tout à fait logique.
Pour eux, le mois de septembre est toujours plus lucratif, car les travailleurs ont plus de temps pour se divertir. D’autres, en revanche, redoutent le début d’une crise. Cette contre-performance coïncide en effet avec l’annonce d’une possible modification de la fiscalité sur les jeux d’argent. Le gouvernement italien prévoit de taxes davantage les gains des joueurs.
L’Italie se prépare à modifier son système de taxes pour le secteur des jeux d’argent. L’annonce a été faite cette année et les autorités travaillent déjà sur le texte de loi. Celui-ci devrait être prêt pour mai 2020. À partir de cette période, les joueurs qui gagneront moins de 500 euros seront prélevés à 12 %.
À noter que cette tranche de la population représente la majorité des joueurs. Les gains de 500 euros et plus quant à eux seront taxés entre 15 % et 23 %. Ce nouveau système risque de pénaliser les casinos ainsi que les autres opérateurs comme les bookmakers et les loteries. La taxe ne prend en effet pas en compte la situation du joueur sur le long terme. Elle pourrait donc lui retirer ses potentiels bénéfices. Dans certains cas, elle l’obligera même à payer sur ses pertes.