Posté par Jimmy le 2019-05-31
L’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne a publié son premier rapport trimestriel pour cette année. Les chiffres restent positifs et marquent une croissance optimale pour cette période. Le marché se porte bien grâce notamment aux paris sportifs. Ceux-ci ont contribué à 62 % des revenus totaux des opérateurs.
Le marché des jeux en ligne français a connu une année exceptionnelle en 2018. Il a notamment profité du buzz médiatique autour de la Coupe du Monde. Grâce à cette compétition internationale, les bookmakers ont attiré une multitude de nouveaux joueurs. Bien entendu, l’excellente performance de l’équipe nationale a beaucoup contribué à ce succès. Après un tel pic de croissance, les bookmakers s’attendaient à une baisse de leurs revenus sur le premier trimestre de cette année. Les chiffres publiés par l’Arjel montrent cependant le contraire. Il semblerait que les opérateurs aient réussi à fidéliser leurs nouveaux clients. Le rapport montre également un attrait grandissant pour les paris sportifs.
Chaque semaine, 655 000 comptes sont actifs sur les différentes plateformes. À l’issu du premier trimestre 2019, les bookmakers ont généré 1,28 milliard d’euros de mises. Cela correspond à 62 % des résultats globaux du marché. Pour le deuxième trimestre, cette croissance et cette domination devraient être maintenues grâce notamment à la Formule 1, Roland-Garros et les deux finales de coupes d’Europe.
Les chiffres de l’Arjel pour le premier trimestre confirment la reprise de la croissance sur le marché. Sur cette période, les opérateurs ont réussi à générer 357 millions d’euros de bénéfices. Cela correspond à une croissance de 27 % par rapport à l’année 2018. Malgré tout, certains verticaux restent dans le rouge. Les paris hippiques, par exemple, ont baissé de 1 %. Sur la période, les joueurs n’ont misé que 273 millions d’euros. Le nombre de comptes actifs quant à lui stagne à 154 000. Enfin, le poker demeure le vilain canard du marché. Malgré le partage des liquidités avec d’autres marchés européens, force est de constater que le jeu peine à séduire les joueurs. En 2019, les mises sur le cash-game ont baissé de 3 %. Les tournois ont également chuté d’un point ce qui a d’ailleurs entrainé un recul du PBJ.