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La Commission des Jeux Britanniques montre l'exemple en protégeant les joueurs

Posté par Jimmy le 2016-11-03

Un groupe de parieurs britanniques a décidé de dénoncer les pratiques malhonnêtes du bookmaker William Hill suite au paiement en retard d’un pari de 13 000 livres. William Hill aurait volontairement retardé le paiement tout en essayant de l’annuler. Face à cette situation, la Commission Britannique est montée au créneau pour défendre les intérêts des joueurs.

Mauvaise foi

Le groupe Justiceforpunters.org, dirigé par Brian Chappell, milite pour le droit des joueurs dans le domaine des jeux d’argent en ligne. Suite au témoignage d’un joueur inscrit sur le site de William Hill, il a décidé de dénoncer le bookmaker. Le joueur aurait effectué un premier dépôt de 7 100 livres lors de son inscription sur le site en juillet 2016. Au mois de septembre, William Hill lui impose une limite de paris à 100 livres. Quelques semaines plus tard, la limite passe à 50 puis à 10 livres. Il s’agit d’une pratique courante chez les bookmakers lorsqu’ils remarquent qu’un joueur gagne trop souvent. Malgré cette limite, le joueur a réussi à accumuler 12 000 livres grâce à ses paris. Il a alors décidé de demander un retrait de 19 600 livres, incluant son dépôt initial. Malheureusement, William Hill a tout fait pour retarder son paiement. Le bookmaker lui aurait demandé à plusieurs reprises d’apporter des preuves d’identité alors que son compte avait déjà été vérifié avant la demande de retrait. Après une semaine de « manège », le bookmaker ferme le compte du joueur prétextant que les documents livrés par ce dernier étaient faux.

Justice est faite

Après avoir été alertée par Brian Chappell, la Commission Britannique a pris l’affaire en main. Cette dernière a vite remarqué une erreur de la part de William Hill. Ce dernier a en effet permis au joueur d’effectuer un dépôt sur son compte, 2 semaines après sa fermeture. Il aurait même joué quelques paris. Pris la main dans le sac, William Hill a dû procéder à la réouverture du compte du joueur ainsi qu’au paiement de ses 19 600 livres.